Depuis
des mois, nous avons choisi de ne pas répondre aux multiples tracts que le
maire a pris l’habitude de vous distribuer. Cette prétention à être le seul
capable de gérer la commune et ce
dénigrement systématique de tout ce que le Conseil Municipal a réalisé ces 18
derniers mois, n’était que la parole d’un maire usé et aigri. Cette parole,
nous l’avons ignorée. C’est tout ce quelle méritait
Aujourd’hui, le ton a changé. En ajoutant le mensonge au dénigrement, il
nous oblige à répondre. Tour d’horizon :
-) «le refus de l’aide de 20€ à
la secrétaire ».
C’est la secrétaire elle-même qui a souhaité ne pas bénéficier de cette
aide. Agent Territorial de catégorie A, dans un village de 460 habitants, elle
perçoit à ce titre un salaire jugée par elle tout à fait satisfaisant. Elle n’a
donc pas voulu voir une partie de ce salaire transférée sur le dos du
contribuable. Ce choix est tout à son honneur et nous ne pouvons que la
remercier de sa démarche.
A noter que l’indignation du maire sur ce sujet relève de la plus pure
manipulation. La délibération qualifiée de « discriminatoire » par le
maire a été prise en C.M. du 26 novembre à l’unanimité (avec donc les voix du
maire et de Mme Craveiro). Chacun peut aller consulter en mairie le cahier des
délibérations !
-) «le projet de rénovation de
la salle multifonction à la salle des associations ».
Le seul projet en cours réside dans le remplacement des 2 poteaux de la
salle principale par une poutre transversale. Cela pour un coût de 102 000€
dans un devis vieux de quelques années ! Ce projet subventionné à 25%
laissera quand même à la commune une ardoise de plus de 75 000€. Quant au reste
de cette maison des Associations, pas de projet, ni de l’ancienne ni de la
nouvelle municipalité. Ce report des travaux a été voté à l’unanimité des 11
conseillers (dont le maire) lors du C.M. du 23 janvier 2014.
Les soi-disant projets de construction d’un théâtre ou d’une Maison de
la Culture ( et pourquoi pas une patinoire olympique ou un stade de 20 000
places pour le club de foot ! tant qu’il y est) n’existent que dans le
cerveau d’un maire qui ne recule devant aucune énormité ni devant aucun
mensonge. Pense-t-il les biellois assez stupides pour donner foi à ces
élucubrations ?
-) « Le sentier piétonnier
de la Gare »
Face à l’insistance du maire pour la réalisation de ce projet, nous
avons donc étudié sa faisabilité. Force nous a été de constater que les
surfaces annoncées ne correspondaient en rien à la réalité. Dans le contrat de
vente passé avec la SNCF, la commune est dans l’obligation de prendre à sa
charge la mise en place d’une clôture délimitant la parcelle restant en
possession de la SNCF. Cette clôture ne peut être érigée qu’à une certaine
distance des arbres qui constituent la limite de propriété. Nous sommes alors
bien loin des 5m de large invoqués par le maire.
Dans sa précipitation à vouloir boucler ce projet mal ficelé, le maire a
fait faire deux devis et s’était quelque peu avancé en laissant entendre à
l’une des entreprises que l’affaire était faite, et ce pour un budget de 36
000€ concernant uniquement les 80m situés dans l’enceinte actuelle de la gare.
Il avait oublié que, tout maire qu’il est, il est soumis aux décisions du
Conseil Municipal. Il est vrai qu’après tant d’année à n’en faire que selon sa
volonté …. Là aussi, à noter que le report des travaux a été voté à l’unanimité
du C.M. dans sa séance du 23 janvier 2014 !!!
-)
« Annulation de la demande de retrait de la CSHO »
Nous ne reviendrons pas sur cet épisode peu glorieux dans l’histoire de
la commune. L’entêtement du maire aura fait vivre à notre commune un long
chemin de croix parsemé d’innombrables procès et d’autant de défaites, accompagnées des inévitables frais
de procédure. Notre seul souci a été de
mettre un terme à cette folie et pour cela nous avions fait savoir au Tribunal
Administratif que la commune accepterait les conséquences financières du
désistement, quel qu’en soit le montant. Il n’était plus question pour nous de
repartir dans des procédures qui, d’appels en appels, empêcheraient d’en finir
avec cette affaire.
-) « Affaire Paroix et
autres procès »
Le maire prétend, aujourd’hui encore, agir au nom de la commune. Pur
mensonge. Par deux fois sa demande a été rejetée. Il prétend avoir obtenu à sa
troisième démarche une autorisation d’ester en tant que Maire. Faux. Le 11
février 2014, le tribunal l’a une fois de plus débouté de sa demande. Sa parole
n’est plus celle de la commune, seulement celle d’un homme uniquement habité
par sa rancune.
-) « Village
Vacances »
Nous avons effectivement demandé à l’Association Escapia d’attendre
l’élection d’une nouvelle municipalité pour débuter la vente. A l’heure
actuelle, personne ne sait qui sera en charge des affaires communales au mois d’avril et il nous a semblé plus
honnête de laisser les futurs élus, quels qu’ils soient, s’occuper de cette
vente, plutôt que de les enfermer dans un processus dont ils ne seraient pas
les initiateurs.
-) « Les indemnités du
Maire » : Il est temps pour nous de rétablir les faits. Bielle est
l’une des très très rares communes de France où les Adjoints, privés de
délégation par la seule décision du maire, ne perçoivent aucune indemnité.
Aucune compensation à leur nombreux déplacements pour représenter la commune
auprès de la sous-préfecture, de la CCVO, du Pays d’Oloron, …..ou sur le
terrain à Bious, au Pont-Long, au SIRP,…… A deux reprises le C.M. a demandé au
maire de donner des délégations aux adjoints, lui laissant alors ses
indemnités. Refus catégorique du maire d’où la délibération votant le partage
des indemnités du maire entre les 11 membres du C.M.. En déformant les faits, le
maire tente de passer pour une victime. Le voilà dans la position du pyromane
criant au feu pour mieux cacher que c’est lui qui a allumé l’incendie.
-) « La maison de retraite
Estibère à Laruns »
Dès la première assemblée communautaire sur ce sujet, les délégués de
Bielle sont intervenus pour affirmer haut et fort leur attachement à cette
maison de retraite. Ils ont insisté sur l’importance de cette structure qui
répond à toutes les obligations légales tant en terme d’accueil que de sécurité
pour ses résidents. Mr Gomez n’a jamais
voté la proposition portée par la commune d’Arudy pour la construction d’une
nouvelle maison de retraite en lieu et place des deux maisons actuelles. Les
affirmations du maire sont totalement mensongères. Là encore, chacun peut aller
vérifier à la CCVO l’exactitude des faits. Quant à la soi-disant réunion à
Arudy, si elle a eu lieu ( ?) , c’est en l’absence de tout représentant de
Bielle. Mensonge donc, une fois
encore.
Seule réalisation qu’il attribue au C.M. : le Columbarium ….. «qui
actuellement ne sert à rien ». Il
s’agit évidemment d’une réalisation à long terme et chacun comprendra que
personne ne soit pressé d’y séjourner.
Ces quelques vérités rétablies, quelle est la situation à ce jour ?
Le maire ne nous informe que des dossiers préalablement choisis par lui,
gardant jalousement les autres pour lui seul, se méfiant de tout le monde.
Enfermé dans son bureau-bunker, il agit comme si le village ne devait pas
survivre à son départ.
Une fois de plus le maire tente de monter une moitié du village contre
l’autre. Passé maître dans l’art de la provocation, il s’évertue à faire monter
la tension. Il applique à la lettre ce vieil adage utilisé par tous
manipulateurs : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours
quelque chose ». Et pour quel résultat ? sinon permettre aux vieux
démons que sont la jalousie et les vieilles rancunes de continuer à régner
sur notre village.
Bielle-Renouveau présentera une liste pour ces prochaines élections et
nous ferons la preuve qu’il est possible de mener une campagne propre. Sans
mensonge, sans insultes, sans mépris.
Nous essayerons de mettre en place les outils pour donner un peu plus de
vie à notre village. Nous ne vous promettrons pas la lune ..… ni même un
théâtre !
Nous poursuivrons simplement ce que nous avons entamé depuis septembre 2012, et
cela malgré tous les obstacles que le maire a dressé jour après jour pour nous empêcher de travailler.
Pour tordre le cou à tous les mensonges propagés par le maire, mais
surtout pour préparer les années à venir, nous invitons tous les biellois à une
réunion publique.
Nous
vous présenterons nos projets (les vrais et non ceux que nous prête le maire)
et nous serons à l’écoute de vos attentes.
Nous discuterons de l’avenir, notre avenir
commun !
Réunion publique : Samedi 22 février 2014 salle des Associations (Place de la mairie)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire