Mais qui a eu l’idée saugrenue d’appeler çà un
« conseil », comme si notre Maire avait besoin de conseils ! Lui
qui sait TOUT , et veut décider de TOUT , TOUT seul !
Bref, une parodie de Conseil Municipal . Imaginez
un match de rugby dans lequel le
capitaine d’une des deux équipes décide qu’il fera en même temps l’arbitre, et
vous aurez une idée de l’impartialité des débats. D’autant qu’à 9 contre 2, le
pauvre n’a guère de chances de gagner. Alors il lui reste le sifflet pour
mettre fin à la rencontre dès que celle-ci tourne à son désavantage. Ce que,
évidemment, il s’est empressé de faire.
Pas de délibérations donc sur les sujets qui le
fâchent. Le Maire veut bien amuser la galerie sur quelques sujets sans
importance et ainsi se donner l’illusion qu’il joue encore un rôle dans cette
commune, mais pas plus.
Refus donc de délibérer sur les points demandés
par la majorité des Conseillers : la fin du processus de retrait de la
CSHO et les désistements dans les procès qu’il a intenté au nom de la commune.
Ce manquement à la loi a été sanctionné par un blâme voté par le Conseil
Municipal.
Une exception quand même. Le Maire n’aura pas pu
éviter une délibération sur la nouvelle répartition des indemnités entre les
élus :
Considérant que le Maire,
aujourd’hui privé de toutes les délégations que lui avait octroyé l’ancien
Conseil , n’a plus dans cette commune qu’un rôle mineur (empêcher les autres de
travailler, n’a jamais constitué un travail !), Considérant que
dorénavant, ce sont les Conseillers qui représentent la commune tant à la CCVO
qu’à la Commission Bielle-Bilhères, au SIRP, à la CSHO, …. Et donc que ce sont eux qui aujourd’hui font
le travail , le Conseil Municipal a décidé de partager l’enveloppe
indemnitaire en 11 parts égales. Indignation du Maire qui aussitôt a
annoncé sa volonté d’aller ……………AU TRIBUNAL !
Deux commissions municipales ont également été
crées. L ‘une chargée de la rénovation de l’école, l’autre chargée de la voirie
ainsi que des bâtiments communaux.
Quant aux autres sujets, le Maire ayant omis de
montrer les dossiers avant le Conseil, ils ont été reporté à plus tard.
Fin des débats a alors décrété le Maire, en
quittant la salle du Conseil.
Conformément à la loi, le premier Adjoint a pris la
présidence du Conseil qui a délibéré sur les deux sujets censurés par le Maire.
La préfecture validera-t-elle ces deux délibérations ? Pas sûr.
Tant pis
on remettra ça la prochaine fois.
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