vendredi 21 décembre 2012

C.M. du 19-12-2012


                  Mais qui a eu l’idée saugrenue d’appeler çà un « conseil », comme si notre Maire avait besoin de conseils ! Lui qui sait TOUT , et veut décider de TOUT , TOUT seul !
                  Bref, une parodie de Conseil Municipal . Imaginez un match de rugby dans lequel  le capitaine d’une des deux équipes décide qu’il fera en même temps l’arbitre, et vous aurez une idée de l’impartialité des débats. D’autant qu’à 9 contre 2, le pauvre n’a guère de chances de gagner. Alors il lui reste le sifflet pour mettre fin à la rencontre dès que celle-ci tourne à son désavantage. Ce que, évidemment, il s’est empressé de faire.
                  Pas de délibérations donc sur les sujets qui le fâchent. Le Maire veut bien amuser la galerie sur quelques sujets sans importance et ainsi se donner l’illusion qu’il joue encore un rôle dans cette commune, mais pas plus.
                   Refus donc de délibérer sur les points demandés par la majorité des Conseillers : la fin du processus de retrait de la CSHO et les désistements dans les procès qu’il a intenté au nom de la commune. Ce manquement à la loi a été sanctionné par un blâme voté par le Conseil Municipal.
                   Une exception quand même. Le Maire n’aura pas pu éviter une délibération sur la nouvelle répartition des indemnités entre les élus :
Considérant que le Maire, aujourd’hui privé de toutes les délégations que lui avait octroyé l’ancien Conseil , n’a plus dans cette commune qu’un rôle mineur (empêcher les autres de travailler, n’a jamais constitué un travail !), Considérant que dorénavant, ce sont les Conseillers qui représentent la commune tant à la CCVO qu’à la Commission Bielle-Bilhères, au SIRP, à la CSHO, ….  Et donc que ce sont eux qui aujourd’hui font le travail , le Conseil Municipal a décidé de partager l’enveloppe indemnitaire en 11 parts égales. Indignation du Maire qui aussitôt a annoncé sa volonté d’aller ……………AU TRIBUNAL !
                 Deux commissions municipales ont également été crées. L ‘une chargée de la rénovation de l’école, l’autre chargée de la voirie ainsi que des bâtiments communaux.
                 Quant aux autres sujets, le Maire ayant omis de montrer les dossiers avant le Conseil, ils ont été reporté à plus tard.
                    Fin des débats a alors décrété le Maire, en quittant la salle du Conseil.
                Conformément à la loi, le premier Adjoint a pris la présidence du Conseil qui a délibéré sur les deux sujets censurés par le Maire. La préfecture validera-t-elle ces deux délibérations ? Pas sûr.
 Tant pis on remettra ça la prochaine fois.
  



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